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L'intérêt des options d'arbitrage automatique pour un investissement en unités de compte

Achevé de rédiger le 22/06/2014

Diversifier son investissement sur les unités de compte (UC) serait le gage d’un meilleur rendement à moyen long terme pour l’épargnant, mais :

Comment être sûr d’investir (ou de désinvestir) au bon moment, surtout quand les marchés financiers sont particulièrement erratiques ?

Comment sécuriser ses gains et limiter ses pertes, sans prendre le risque de « louper le coche » ?

Comment maintenir une allocation cible au cours du temps ?

C’est pour aider l’investisseur à répondre à ces questions, et accessoirement pour l’inciter en douceur à opter pour les UC, qui rappelons le, sont plus favorables à l’assureur (il ne supporte pas le risque, doit immobiliser moins de fonds propres que sur les fonds en euros, et prélève plus de frais), que les contrats d’assurance-vie du marché se sont dotés, depuis une dizaine d’année, d’options de gestion financière.

On parle également « d’options d’arbitrages automatiques », ou d’ « options d’arbitrage programmés ». L’idée est de mettre à disposition du souscripteur un certain nombre d’outils automatisés, censés lui permettre de gérer de façon plus fine et plus régulière son contrat.

Attention… Ces options sont systématiquement incompatibles avec des rachats partiels programmés. Un encours minimum par support est exigé.

A noter également que :

les arbitrages se font toujours à cours inconnu,

et que ces options automatiques ne prémunissent pas totalement, loin s’en faut contre le risque d’arbitrages inopportuns.

Enfin, certains assureurs se laissent la possibilité de contrôler les arbitrages en entrée ou en sortie des fonds en euros à capital garanti vers les supports en unités de compte, afin d’éviter une trop forte déstabilisation de leur gestion financière en période de troubles sur les marchés financiers.

Les options de gestion financières les plus courantes.

Les assureurs ne les appellent pas de la même façon, mais en pratique, tous proposent peu ou prou les mêmes options d’arbitrages automatiques.

Les différences porteront plutôt sur la possibilité de les combiner ou non entre elles, leur périodicité et leur tarification. En la matière, deux régimes existent :

soit l’assureur fait payer à l’assuré le coût de la mise en place de l’option et les arbitrages automatiques sont ensuite gratuits,

soit la mise en place de l’option est gratuite, mais chaque arbitrage est payant (entre 0,20 % et 1,00 % de l’encours concerné).

Rédigé par Géraldine Vial

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