Nos infos du mois

Milleis Vie annonce un taux de 2,75 % sur son fonds en euros pour 2025. A priori, c'est une hausse de 0,20 % par rapport aux taux de 2,55 % en 2024. C'est cohérent avec l'hypothèse de taux moyen de 2,65 % de GVfM pour 2025.

Compte tenu du vote par les députés d'une taxe de 1 Md€ sur les complémentaires, Good Value for Money révise son hypothèse de hausse des tarifs des complémentaires santé individuelles entre + 4 % et + 5 % pour 2026. Nous étions avant entre + 2,5 % et + 3,5 %.

La lâcheté inhérente au vote du PLFSS 2026 avec un déficit courant réel d'au minimum 25 milliards d'euros et un abandon des réformes indispensables au redressement de la France a immédiatement fait remonter l'OAT à 10 ans à 3,60 %, soit une hausse de 30 cts.

Première annonce de taux pour 2025 avec Aréas qui sert un taux de 2,50 % à 3,40 % (net de frais et brut de prélèvements sociaux) selon bonus. Nous sommes sur une totale stabilité par rapport à 2024.

Nous recevons tous maintes sollicitations pour réduire nos impôts en alimentant un PER. Peut-on appeler cela du devoir de conseil ? Epargner pour la retraite et l'organiser sont des vrais sujets ; ce ne sont pas des questions de défiscalisation.

Dans le contexte actuel de brouillard épais concernant les évolutions fiscales qui seront finalement applicables en 2026, Good Value for Money recommande aux épargnants d'attendre. Il sera temps de voir quoi faire au mieux quand on y verra clair.

Aujourd'hui où nos députés en veulent à l'assurance-vie, il serait bon de leur rappeler que la non revalorisation des deux seuils de 152 500 € et de 4 600 € depuis plusieurs décennies génèrent automatiquement une taxation accrue de l'assurance-vie.

Les Français soumis à l'Impôt sur la Fortune Improductive auront intérêt à attendre le versement début 2026 de la PB 2025 pour arbitrer du fonds en euros vers les UC. Bon nombre de contrats prévoient une PB quasiment nulle pour une sortie en cours d'année.

C'est double peine pour les jeunes générations avec la suspension de la réforme des retraites et l'intégration d'une taxe dans les complémentaires santé dont le revenu servira à compenser le coût de la suspension de la réforme des retraites.

Les débats sur l'âge légal de départ à la retraite sont stériles. Il faudrait permettre à chacun de partir quand il veut en percevant une retraite en lien avec ce qu'il a cotisé et son âge, puis l'autoriser à reprendre un travail ensuite.