Article

L'argent placé dans un contrat d'Assurance Vie est toujours disponible

Achevé de rédiger le 02/07/2014

Avec l’assurance-vie, l’épargnant est libre :

d’entrer (versements) ou de sortir (retrait partiel ou total) de son contrat comme bon lui semble avant l’échéance,

et, au sein de son contrat, d’arbitrer comme il le souhaite entre les différents supports.

Les assurés peuvent donc récupérer leur argent à tout moment, l’assurance-vie offrant cette spécificité de faire porter la totalité du risque de liquidité par la compagnie d’assurance (au prix d’une gestion Actif / Passif complexe, et de l’obligation d’avoir à tout moment les réserves suffisantes pour pouvoir faire face à tout moment au risque de remboursement des contrats).

Notons également que l’épargnant peut demander une avance sur son épargne afin de faire face à un besoin ponctuel de trésorerie. Le coût de l’avance sera alors bien inférieur à celui d’un éventuel prêt à la consommation.

Cette « option de liquidité » totale et permanente dont bénéficie l’assuré (totalement assumée par l’assureur, donc) permet à l’assurance-vie d’avoir à la fois :

une dimension de court terme (épargne de précaution),

et de long terme (placement en vue de la retraite, constitution d’un capital dans une optique de transmission).

C’est aussi un excellent outil de gestion de son patrimoine à moyen terme. Bref, l’assurance-vie s’adapte à toutes les phases du cycle de vie :

le capital ainsi placé permet de faire face aux aléas de la vie,

et il est transmissible au décès de l’assuré dans des conditions avantageuses si les aléas ne se sont pas produits.

A noter que la fiscalité, pénalisante pour les contrats de moins de 8 ans, ne constitue pas en tant que telle un obstacle à la flexibilité de l’outil et à son utilisation comme épargne de précaution, puisque seuls les produits financiers (intérêts et plus-values) sont taxés en cas de retrait d’argent du contrat.

Attention cependant, si l’assurance-vie est utilisée en priorité comme épargne de précaution, à limiter la proportion d’unités de compte (UC)… au risque de voir cette épargne sérieusement entamée en période chahutée sur les marchés. Comme les moins-values sur UC ne sont pas déductibles fiscalement, mieux vaut alors ne pas dépasser 20 % de supports à risque dans le contrat, de façon à ce qu’au pire, la rémunération du fonds en euros « tamponne » les pertes potentielles sur les UC sans prendre de risque sur le capital.

Rédigé par Géraldine Vial

La présente documentation est la propriété exclusive de GVfM. Elle a pour objectif d'aider l'internaute dans sa compréhension des offres et des mécanismes de services financiers, ainsi qu'à contribuer à l'éclairer dans sa démarche de choix. Toute reproduction, représentation, diffusion ou rediffusion, en totalité ou partie, du contenu du site (textes, images, vidéos, extraits sonores…), sur quelque support ou par tout procédé que ce soit (notamment par voie de caching, framing) de même que toute vente, revente, retransmission ou mise à disposition de tiers de quelque manière que ce soit sont interdites. Le non-respect de cette interdiction constitue une contrefaçon susceptible d'engager la responsabilité civile et pénale du contrefacteur.