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Freins au développement des plateformes de santé
Achevé de rédiger le 24/01/2014
Il n’y a aucun moyen de coercition pour pousser les assurés à aller voir un professionnel du réseau agréé. L’assuré reste donc libre de refuser les propositions des plateformes et de choisir lui-même son professionnel.
Par ailleurs, un assuré peut-très bien se renseigner auprès d’un professionnel du réseau agréé pour obtenir une devis, par exemple en optique, et retourner voir son opticien habituel pour obtenir un rabais tarifaire, voire un alignement sur le prix proposé par le professionnel de la plateforme.
Le taux de prise en charge par la complémentaire santé reste le même que l’assuré passe par un professionnel du réseau ou en dehors du réseau agréé. Pour certains postes (par exemple les montures de lunettes, où l’écart de tarif est en moyenne de 10 à 15 %) le gain reste donc assez faible.
Quant aux assurés qui ont des contrats haut de gamme ou avec des renforts de prise en charge sur les postes coûteux (optique, dentaire et audioprothèses), ils n’ont pas besoin de la plateforme.
Si 38 millions de personnes sont assurées auprès de complémentaires santé travaillant avec des plateformes de santé, ce système reste encore peu connu des assurés et seule une minorité des 38 millions d’ayant-droits ayant accès aux plateformes l’utilise.
Même en cas de connaissance du système, de nombreux assurés restent réticents à aller voir un nouveau chirurgien-dentiste ou kinésithérapeute, par exemple.
Par ailleurs, la richesse des informations disponibles aujourd’hui sur Internet par une simple recherche par mots clés, la multiplication des sites Internet à contenu, généralistes ou spécialisés sur une thématique en santé, banalisent quelque peu le volet information / conseil des plateformes.
Rédigé par Cyrille Chartier-Kastler
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