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Quelles sont les limites des rentes viagères

Achevé de rédiger le 15/03/2012

Choisir la rente viagère, c’est accepter de renoncer à pouvoir disposer de son capital et à le transmettre à ses héritiers dans le cas où il ne serait pas totalement consommé.

La fiscalité des rentes viagères n’est pas suffisamment incitative, notamment comparée avec celle qui s’applique au dénouement en capital d’un contrat d’assurance-vie arrivant à échéance. En particulier, le crédirentier ne dispose pas de l’avantage du prélèvement forfaitaire libératoire. La fiscalité à la sortie des produits de « pure retraite » est encore moins avantageuse.

Les taux de conversion sont faibles. De fait, il faut un gros capital de départ pour disposer d’un niveau décent de rente (ou alors s’y prendre très tôt).

Les rendements issus du capital sont le plus souvent médiocres, ce qui limite les perspectives de revalorisation de la rente.

La rente viagère affiche une forte sensibilité à l’inflation.

Les options visant à atténuer l’aliénation du capital se traduisent systématiquement par une baisse significative de la rente de départ.

Les barèmes de conversion et les frais peuvent varier sensiblement d’un assureur à l’autre, tout comme leur historique en matière de liquidation des rentes. Ne pas hésiter à faire un tour de marché…

Rédigé par Géraldine Vial

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