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Pourquoi et dans quels cas est-il intéressant de nantir un contrat d'assurance vie ?
Achevé de rédiger le 14/04/2012
Via la technique du nantissement, l’assurance-vie se positionne comme outil de financement : elle peut en effet permettre à toute personne souhaitant obtenir un prêt, à titre personnel comme à titre professionnel, d’apporter la valeur de l’épargne placée sur le contrat en garantie du paiement de sa dette auprès d’un établissement financier.
Le nantissement peut permettre de souscrire un emprunt sans avoir recours à la nécessaire assurance emprunteur, très onéreuse pour les emprunteurs âgés ou malades. En cas de décès avant le remboursement complet de l’emprunt, c’est l’épargne placée sur le contrat d’assurance-vie qui couvrira le solde des échéances de remboursement.
Le nantissement coûte beaucoup moins cher qu’une hypothèque (1,5 % à 2,0 % du capital emprunté) : l’opération est le plus souvent gratuite.
L’assuré n’ayant pas à faire de retrait sur son contrat, l’antériorité fiscale reste intacte, et l’épargne continue à fructifier.
La technique du nantissement est utilisée pour les prêts remboursés in fine. Le prêt in fine permet le remboursement du capital emprunté en une seule fois, à l’échéance. Pendant la durée du prêt, l’emprunteur n’est donc tenu de régler que les intérêts, qui sont fixes. A l’échéance, le capital peut être remboursé au moyen d’une épargne constituée par le souscripteur d’un contrat d’assurance-vie, affecté en garantie du crédit, et dont l’échéance coïncide avec celle du crédit. C’est donc le capital versé en cas de vie L’intérêt d’un tel montage est double : la valeur de l’épargne progressant pendant la durée du prêt, les intérêts seront « amortis », au moins partiellement. Par ailleurs, même si c’est le capital versé en cas de vie qui a vocation à rembourser le crédit, le capital décès prendra le relai en cas de décès de l’assuré avant terme. Ce type de montage est notamment retenu par ceux qui souhaitent investir dans l’immobilier locatif.
L’assurance-vie peut également être utilisée, via la technique du nantissement, dans des montages de garantie de passif, ou en garantie d’opérations immobilières à l’étranger (si les suretés réelles classiques ne peuvent pas être mises en place).
Rédigé par Géraldine Vial
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